Contrairement à tous les autres médicaments, les « médicaments » homéopathiques n'ont pas besoin d'AMM (procédure d'autorisation de mise sur le marché) pour être commercialisés.
Ils bénéficient de dérogations dues au fait qu'il leur est impossible de fournir la preuve de leur efficacité ni de préciser leur composition grâce à des analyses.
Outre la signification lourde de cette incapacité, cela implique également qu'il n'existe aucun contrôle, avec toutes les dérives que cela peut impliquer.
De plus, comme certains « médicaments » homéopathiques sortent du cadre des dérogations, ils sont commercialisés en utilisant des artifices destinés à contourner la règlementation, ce qui n'est pas très sérieux du point de vue déontologique. Ainsi, certains « médicaments » homéopathiques qui ne rentrent pas dans le cadre des dérogations et devraient donc être soumis à l'AMM sont vendus comme préparations magistrales (censées être préparées à la demande par le pharmacien) alors qu'ils sont préparés de façon industrielle par les laboratoires.