Le principe de base est le plus souvent la dilution centésimale. CH = centésimale hahnemannienne.
Il est procédé à des dilutions successives et pour passer d'une unité CH à la suivante, un volume de la dilution précédente est dilué 100 fois.
Donc une préparation de 1 CH est une dilution de cent fois de la substance de départ. 2 CH est une dilution de cent fois de la dilution 1 CH, donc de 10000 fois de la substance de départ.
A 5 CH, on est déjà à une dilution de l'ordre d'une goute dans 500000 l d'eau. A 6 CH, aucune technologie ne permet plus de déceler des traces de la substance d'origine.
Compte tenu du nombre de molécules dans le volume de la préparation initiale (teinture mère), il est possible de calculer qu'à 10 CH il y a statistiquement environ une molécule du produit de base. Et si l'on prend en compte que la teinture mère utilisée à la base était elle-même consituée majoritairement de solvant, on peut considérer qu'à partir de 8 ou 9 CH, il n'y a plus aucune molécule de produit initial.
Et on peut aller plus loin dans l'absurdité : à 15 CH, une goute de produit de base est dilué dans l'équivalent de 50 fois le volume de la terre. En France, des dilutions jusqu'à 30 CH sont couramment employées et jusqu'à 1000 CH ! dans des pays comme les USA.
Si vous considérez que le produit initial est actif ces dilutions (et d'autant plus actif que l'on continue de diluer !!), c'est du ressort du surnaturel…
Par ailleurs, de nombreux « médicaments » homéopathiques sont élaborés à partir de substances complexes, comme un broyat d'insecte. Comment la dilution infinitésimale peut-elle conserver « l'activité » correspondant à la complexité des centaines ou milliers de molécules différentes de la substance initiale quand il ne reste dans le meilleur des cas qu'une molécule ou guère plus dans la dilution ?